"La plume est la langue de la pensée"
Miguel de Cervantes Saavedra

31/05/2011

Pour que vive La Rôtisserie

La Rôtisserie est un restaurant, une alternative, un espace de rencontre et une source de financement pour de nombreuses associations à Paris. Le midi ce sont les salariés de La Rôtisserie qui cuisinent, le soir les associations organisent des repas de soutien, récoltent de l'argent frais pour leurs projets, viennent présenter leurs activités autour d'un dîner. Ce restau' était durablement inscrit dans la vie de son quartier (rue Ste Marthe) jusqu'à ce que... l’appât du gain ne se substitue à celui du goût, laissant un goût amer à tous les habitués des lieux. Mais au lieu de faire les fines-bouches devant cette soupe à la grimace, les restaurateurs, des voisins, des habitués se mobilisent pour que vive ce lieux. Alors manifestons avec eux contre la spéculation immobilière le 25 juin!



30/05/2011

Do your Matrix yourself... 2

Bon, je reviens sur Kaydara. Je vous vantais les effets spéciaux et le modèle DIY de ce moyen-métrage, mais après un visionnage plus attentif, je suis au regret de retirer quelques points à cette auto-production ciné. En effet - en même temps les deux fous qui ont mené ce projet avaient prévenu - le scénario est léger... il y a donc des incohérences vis à vis de l'univers de Matrix. Par exemple, Kaydara, le chasseur de prime tente de voler, tordre une cuillère dans le monde réel et non dans la Matrice comme dans le film original. Une embrouille entre monde réel et virtuel qui donne l'impression que le seul univers visuel de Matrix a servi de base à Kaydara mais que la complexité scénaristique est resté hors du projet. Une fois encore les deux auteurs avaient prévenu puisqu'ils définissaient leur film comme un "fan film" réalisé par des non fans de Matrix. Dommage!

28/05/2011

Do your Matrix yourself

Inutile de présenter l'univers des frères Wachowski. Matrix a connu son heure de gloire, réinventant pour beaucoup le cinéma avec ses effets visuels, sa narration et sa cosmogonie futuriste... Deux jeunes français sont ont décidé que quelqu'un devait remettre l'élu à sa place, celle d'une idole dangereuse pour le réveil de la conscience humaine... Kaydara, puisque c'est son nom, est un chasseur de prime qui vit en marge de la résistance humaine à la Matrice. Pour lui Néo représente un danger équivalent aux machines et se met donc en chasse. C'est le point de départ de ce moyen métrage, dispo sur la toile depuis le 21 mai, dont les effets visuels sont à couper le souffle. Kaydara a été réalisé dans la tradition du DIY, sur une période de six ans. A voir ici.
A noter que les deux geeks qui ont porté ce projet avait déjà réalisé Ratrix, qui sert aujourd'hui de prologue à Kaydara.

Et pour le plaisir, voici la bande annonce:

19/05/2011

Argentine: le plus beau pays du monde!

Dans A bloc!, dont je vous ai parlé dans un récent post, il y a un reportage sur les occupations et la répression qui ont eu lieux il y a quelques mois à Buenos Aires. Pour compléter le tableau dépeint par Martin Barzilai, il y a ce webdocu intitulé Argentine: le plus beau pays du monde. Alors, après la lecture d'A bloc! je ne peux que vous inciter à visionner ce documentaire multimédia.
Bonne visite

Et pour accompagner le tout je vous propose un peu de musique avec Keny Arkana, Victoria:




17/05/2011

Désir express






Noir Désir : dernière prise

Souvenirs avec leur batteur Denis Barthe de l’enregistrement d’Aucun express sur l’album Tels Alain Bashung.

“Le jour où Bashung est mort, nous étions en studio, au Manoir, à Léon(dans les Landes – ndlr). Nous répétions en acoustique, en essayant de nouvelles choses. Lorsqu’il a fallu se décider sur notre présence ou non à l’enterrement, Bertrand savait qu’il allait faire là sa première apparition en public depuis longtemps. Il a mis quelques heures pour se décider mais dire un dernier au revoir à Bashung était plus important. Le lien très fort avec l’artiste et avec l’homme a dépassé tout le reste. Quand on nous a proposé de participer à cet album-hommage, ça a été pareil : nous répétions déjà depuis de longs mois, de façon très soutenue, nous étions apaisés, dans une phase créative, mais peut-être pas encore prêts à enregistrer quoi que ce soit. Pourtant, nous avons accepté presque tout de suite. Nous avons même été les premiers à rendre notre copie. Bashung a cet effet sur nous : nous obliger à sortir de nos habitudes, de nos travers. C’était l’opportunité rêvée de passer à l’acte, d’oser à nouveau figer une chanson sur bande. Cela faisait dix ans que nous n’avions pas connu cet instant en tant que Noir Désir. Aucun express est une vieille obsession. A l’époque de Climax, quand nous avons revisité Volontaire avec Bashung et Bertrand au chant, à deux voix, Aucun express était déjà en balance avec aussi Imbécile. Il était resté à quai. C’était l’occasion ou jamais de le “noir-désiriser”. Le contexte dans lequel nous avons enregistré a aussi contribué à nous libérer un peu plus. La Frête n’est pas un studio comme les autres : c’est une immense maison entièrement dédiée à la musique où le propriétaire, Olivier Bloch-Lainé, a amoncelé une collection d’objets mythiques (comme la console de son du tout premier studio Barclay, la sono de Brel…). C’est un peu une maison d’hôtes à thème musical, où tu dors, tu manges, tu vis… Nous avons fait les prises de son dans la salle à manger, avec deux ou trois paravents comme seule isolation sonore. Nous avons tout capturé live, dans l’humeur et l’orchestration acoustique du moment. Sergio (Teyssot-Gay, guitare – ndlr) a très vite trouvé ses interventions. Le minimalisme du morceau donne pas mal de liberté pour s’y immiscer et le malaxer de l’intérieur. Le plus gros travail a été sans doute pour Bertrand. Il a fallu qu’il prenne ses marques au chant : la métrique de Bashung est unique et l’on n’en trouve pas le rythme instantanément. Je ne veux pas parler à sa place mais il a dû aussi mettre un peu de temps pour porter le texte. Dès le premier jour, nous savions que nous étions sur la bonne voie. Nous n’avions jamais travaillé aussi vite. Deux prises plus tard, la chanson était gravée.”
Propos recueilli par Marc Besse

Interview trouvée sur le site des Inrocks, qui suit l'article "Bashung - Noir Désir: l'entretien", dont voici l'intro:

C’était le 9 mai 2000. Au début du siècle. Bashung sortait Climax, compilation riche d’une série de duos avec Rachid Taha, Rodolphe Burger, M, Marc Ribot ou Noir Désir. Il lançait aussi son site personnel et, pour créer l’événement, avait invité Noir Désir au grand complet à un entretien croisé, en direct et en streaming. La retransmission, à l’image d’un web balbutiant, n’avait été vue que par une poignée de personnes. En voici une retranscription, ainsi qu'un entretien avec Denis Barthe autour de l'album hommage Tels Alain Bashung.
Entretien par Thierry Danet, adapté par Marc Besse

Retrouvez également le dossier Noir Désir, avec toutes les archives des Inrocks sur le groupe.

16/05/2011

Guernica ou le visage du fascisme

En 1937, pendant la guerre civile espagnole, les fascistes ont dévasté la ville de Guernica par des bombardements effectués par la Luftwaffe Nazi. Le tableau de Picasso, Guernica, fut sa réaction à la tragédie.

En 1937, durante la guerra civil espanola, los fasistas destruyeron la ciudad de Guernica con bombardeos de la Luftwaffe de los Nazis. El cuadro de Picasso, Guernica, fue su reaccion frente a la tragedia.



09/05/2011

El silencio para gritar "Ya batsa!"


En Mexico, fueron mas de 85000 l@s que marcharon por la paz y la justicia.
En todo el pais, les Mexican@s marcharon para unir "su voce" al silencio que tomo el zocalo del DF.
Tambien en Paris, London, Nueva-York, Barcelona... marcharon l@s que quieren paz y justicia.
Los zapatistas sumaron sus rostros escondidos a la multitud, pero esta vez no griatron su famoso "Ya Basta!"... En su marcha como en todas, el silencio era el unico grito, un grito muy poderoso.


Aqui les pongo el articulo de Proceso sobre la marcha organizada por los zapatistas en San Cristobal de las Casas para apoyar a las convocada por el poeta Sicilia:


Más de 20 mil zapatistas salieron a la calle para exigir fin al baño de sangre
Isaín Mandujano

SAN CRISTÓBAL DE LAS CASAS, Chis., 07 de mayo (apro).- Cerca de 20 mil indígenas, bases de apoyo y simpatizantes del Ejército Zapatista de Liberación Nacional (EZLN) marcharon hoy en esta ciudad colonial para exigir al gobierno de Felipe Calderón el cese a la guerra fratricida que “ha manchado de sangre de gente inocente la historia de México”.

En el marco de la Marcha Nacional por la Justicia y contra la Impunidad, los miles de zapatistas salieron de las cinco regiones de Chiapas que conforman los cinco caracoles que a su vez aglutinan las cinco juntas de buen gobierno de más de 30 municipios autónomos rebeldes gobernados por la estructura política y militar del EZLN.

Convocados por la Comandancia General del Comité Clandestino Revolucionario Indígena (CG-CCRI) del EZLN, hombres, mujeres y niños se concentraron en la Universidad de la Tierra (Unitierra) para marchar por más de dos horas rumbo a la plaza central de San Cristóbal de Las Casas, también conocida como Plaza de la Paz o Plaza de la Resistencia, frente a la Catedral que por más de 40 años presidió el obispo emérito de Samuel Ruiz García.

Los indígenas llegaron cerca de las 15 horas a la plaza, que no fue suficiente para los casi 20 mil indígenas rebeldes que se concentraron en el centro de la ciudad.

Tras esperar que terminara de llegar todo el contingente, los zapatistas empezaron el mitin cantando el himno nacional mexicano, luego cantaron el himno zapatista.

En el templete estaban el comandante Tacho, el comandante David, y otros comandantes del EZLN que encabezaron la multitudinaria movilización, en la cual coincidieron indígenas de las etnias que convergen en el grupo armado, tsotsiles, tseltales, tojolabales, choles y otros.

Fue el comandante David quien pronunció el discurso principal del grupo armado mismo que fue traducido en tseltal, tsostsil, chol, y tojolabal.

Hoy estamos aquí miles de hombres, mujeres, niños y ancianos del EZLN para decir nuestra pequeña palabra. Hoy estamos aquí porque personas de corazón noble y dignidad firme nos han convocado a manifestarnos para parar la guerra que ha llenado de tristeza, dolor e indignación los suelos de México”, empezó David.

David dijo que se vieron en las necesidad de salir de sus comunidades y tomar la plaza de esta ciudad por que se sintieronllamados por el clamor de justicia de madres y padres de niños y niñas que han sido asesinados por bala y por la altanería y torpeza de los malos gobiernos”.

Salimos porque nos sentimos llamados por la digna rabia de las madres y padres de los jóvenes asesinados por bandas criminales y por el cinismo gubernamental. Porque nos sentimos convocados por los familiares de muertos, heridos, mutilados, desaparecidos, secuestrados y encarcelados sin tener culpa o delito alguno”, dijo el líder rebelde.

Indicó que decenas de miles de personas han muerto en esta guerra absurda que no lleva a ninguna parte y que la paz y la justicia no encuentran ya lugar en ninguno de los rincones de nuestro país, “que la única culpa de estas víctimas es haber nacido o vivido en un país mal gobernado por grupos legales e ilegales sedientos de guerra, de muerte y de destrucción”.

Mencionó que esta guerra ha tenido como principal blanco militar a seres humanos inocentes, de todas las clases sociales, que nada tienen qué ver ni con el narcotráfico ni con las fuerzas gubernamentales.

Los malos gobiernos, todos, el federal, los estatales y municipales, han convertido las calles en zonas de guerra sin que quienes las caminan y trabajan estuvieran de acuerdo y vieran la forma de resguardarse. Los malos gobiernos han convertido en zonas de guerra las escuelas y universidades públicas y privadas, y los niños y los jóvenes no entran a clases sino a emboscadas de uno y otro bando y que los lugares de reunión y diversión son ahora objetivos militares”, agregó.

El comandante David señaló que “los malos gobiernos crearon el problema y no sólo no lo han resuelto, sino que lo han extendido y profundizado en todo México”.

Hace unos días empezó a caminar en silencio el paso de un padre que es poeta, de unas madres, de unos padres, de unos parientes, de unos hermanos, de unas amistades, de unos conocidos, de seres humanos. Ayer fueron sus dignas palabras, hoy es su silencio digno. Sus palabras y sus silencios dicen los mismo: queremos paz y justicia, o sea una vida digna”, dijo David.

Dijo que “estas personas honestas están pidiendo, demandando, exigiendo del gobierno un plan que tenga como principales objetivos la vida, la libertad, la justicia y la paz y el gobierno les responde que seguirá con su plan que tiene como principal objetivo la muerte y la impunidad.

Para Davidestas personas no buscan ser gobierno, sino que buscan que el gobierno procure y cuide la vida, la libertad, la justicia y la paz de los gobernados y que su lucha no nace del interés personal, sino que nace del dolor de perder a alguien que se quiere como se quiere a la vida”.

Los gobiernos y sus políticos dicen que criticar o no estar de acuerdo con lo que están haciendo es estar de acuerdo y favorecer a los criminales. Los gobiernos dicen que la única estrategia buena es la que ensangrenta las calles y los campos de México, y destruye familias, comunidades, al país entero”, criticó David.

El encapuchado mencionó que la historia de México se ha manchado de sangre de gente inocente que ha muerto en esta cruzada contra el llamado crimen organizado.

Compañeras y compañeros, hoy venimos a decirles que se trata de una lucha por la vida y en contra de la muerte. No se trata de ver quien gana de entre católicos, evangélicos, mormones, presbiterianos o de cualquier religión o no creyentes. No se trata de ver quién es indígena y quién no. No se trata de ver quién es más rico o más pobre. No se trata de quien es de izquierda, de centro o de derecha. No se trata de si son mejores los panistas o los priístas o los perredistas o como se llame cada quien o todos son iguales de malos”, concluyó David.

Los servicios de Protección Civil del Gobierno de Chiapas, calcularon más de 15 mil indígenas bases de apoyo y simpatizantes del EZLN en la plaza, los organizadores hablaban de 20 mil y algunos se atrevían a señalar que eran 35 mil rebeldes encapuchados. Desde el 2001 no se había realizado una magna concentración de zapatistas en esta plaza.



La reproducción de los pasos-Rocha (La Jornada / 9 de mayo del 2011)
Certains pères sont poètes
Les enfants sont poésie



Au Mexique, plus de 85000 personnes ont marché pour la paix et la justice.
Dans tout le pays, les MexicainEs ont marché afin d'unir leur "voix" au silence qui a saisi le Zocalo du DF.
A Paris, Londres, New-York, Barcelone... ont aussi marché celles et ceux qui réclament paix et justice.
Les zapatistes ont ajouté à la multitude leurs visages masqués, mais cette fois ils n'ont pas crié leur fameux "ya Basta!"... Pendant leur marche, comme dans toutes les autres, le silence fut le seul cri, un cri très puissant.

Voici l'article de Proceso sur la marche organisé par les zapatistes à San Cristobal de Las Casas en soutien à celle organisée par le poète Sicilia:


Plus de 20 000 zapatistes sont descendus dans la rue pour exiger la fin du bain de sang

Près de 20000 indigènes, bases de soutien et sympathisants de l'Armé Zapatiste de Libération nationale (EZLN) ont marché aujourd'hui (le 8 mai, ndt) dans cette ville coloniale afin d'exiger du gouvernement de Felipe Calderon la fin de la guerre fratricide qui "a taché du sang d'innocents l'histoire du Mexique."

Dans le cadre de la Marche Nationale pour la Justice et contre l'Impunité, les milliers de zapatistes sont sortis des cinq régions du Chiapas qui forment les cinq "caracoles" qui à leur tour rassemblent les cinq "juntas de buen gobierno" de plus de 30 municipalités autonomes rebelles gouvernées par la structure politico-militaire de l'EZLN.

Appelés par le Commandement Général du Comité Clandestin Révolutionnaire Indigène (CG-CCRI) de l'EZLN, des hommes, des femmes et des enfants se sont réunis à l'Université de la Terre (Unitierra) pour manifester plus de deux heures jusqu'à la place centrale de San Cristobal de Las Casas, connue également comme Place de la Paix ou Place de la Résistance, face à la cathédrale qui pendant de plus 40 ans fut présidé par l'évêque émérite Samuel Ruiz Garcia.

Les indigènes sont arrivés vers 15h sur la place, qui n'était pas assez grande pour les près de 20 000 indigènes rebelles réunis dans le centre ville.

Après avoir attendu l'arrivée de tout le contingent, les zapatistes ont commencé leur meeting en chantant l'hymne national mexicain, puis l'hymne zapatiste.

Sur l'estrade étaient présents le commandant Tacho, le commandant David, et d'autres commandants de l'EZLN qui avaient pris la tête de la mobilisation, au sein de laquelle se mêlaient des indigènes des ethnies qui composent le groupe armé, tsotsiles, tseltales, tojolabales, choles et d'autres encore.

C'est le commandant David qui a prononcé le discours principal du groupe armé, traduit en tseltal, tsostsil, chol et tojolabal.

"Nous sommes ici aujourd'hui, milliers d'hommes, de femmes, d'enfants et d'anciens de l'EZLN pour dire notre petite parole. Aujourd'hui nous sommes ici parce que des personnes au cœur noble et à la dignité ferme nous ont appelé à manifester pour arrêter la guerre qui a empli de tristesse, de douleur et d'indignation les terres du Mexique", a commencé David.

David a indiqué qu'ils avaient ressenti le besoin de sortir de leurs communautés et de prendre la place de cette ville parce qu'ils s'étaient senti "appelé par la clameur de justice de mères et de pères d'enfants assassinés par balles et par la suffisance et la bêtise des mauvais gouvernements".

"Nous sommes venus parce que nous nous sommes sentis appelé par la digne rage des mères et des pères des jeunes assassinés par des bandes criminelles et par le cynisme gouvernemental. Parce que nous nous sommes sentis appelé par les familles des morts, des blessés, des disparus, des séquestrés et des emprisonnés sans avoir commis la moindre faute ni aucun délit", a déclaré le leader rebelle.

Il a indiqué que de s dizaines de milliers de personnes sont mortes dans cette guerre absurde qui ne mène nulle part, et que la paix et la justice n'ont plus droit de cité dans aucun recoin de notre pays, "que la seule faute de ces victimes est d'être né ou d'avoir vécu dans un pays mal gouverné par des groupes légaux et illégaux assoiffés de guerre, de mort et de destruction".

Il a expliqué que cette guerre avait eu comme principale cible militaire des êtres humains innocents, de toutes classes sociales, qui n'avaient rien à voir ni avec le narcotrafic ni avec les forces gouvernementales.

"Les mauvais gouvernements, tous, fédéraux, des états, municipaux, ont transformé les rues en zones de guerre sans que ceux qui y passent et travaillent ne soient d'accord et ne trouvent le moyen de se mettre à l’abri. Les mauvais gouvernements ont converti en zones de guerre les écoles et les universités publiques et privées, et les enfants et les jeunes ne vont plus en classes mais tombent dans des embuscades de l'une ou l'autre bande et les lieux de réunion et de distraction sont devenus des objectifs militaires." a-t-il ajouté.

Le commandant David a ajouté que "les mauvais gouvernements ont créé le problème et ne l'ont, non seulement pas résolu mais l'ont aggravé et étendu à tout le Mexique".

"Il y a quelques jours ont commencé à marcher en silence un père qui est poète, des mères, des pères, des frères, des amis, des proches, des êtres humains. Hier il y eut leur digne parole , aujourd'hui il y a leur silence digne. Leur parole et leur silence disent la même chose: nous voulons la paix et la justice, c'est à dire une vie digne", a dit David.

Il a également dit que "ces personnes demandent, réclament, exigent du gouvernement un plan ayant comme principaux objectifs la vie, la liberté, la justice et la paix, et le gouvernement leur répond qu'il poursuivra avec son plan qui a comme objectifs principaux la mort et l'impunité.

Pour David "ces personnes ne cherchent pas à remplacer le gouvernement, mais elles cherchent à ce que le gouvernement procure et garantisse la vie, la liberté, la justice et la paix des gouvernés et que leur lutte ne naît pas d'intérêts individuels, mais d'avoir perdu un être cher comme peut l'être la vie".

"Les gouvernements et leurs politiciens disent que critiquer ou ne pas être en accord avec ce qu'ils font c'est être d'accord et favoriser les criminels. Les gouvernements disent que la seule bonne stratégie est celle qui ensanglante les rues et les champs du Mexique, qui détruit les familles, les communautés, le pays tout entier" a critiqué David.

L'homme masqué a expliqué que l'histoire du Mexique était taché du sang d'innocents, morts dans cette croisade contre le supposé crime organisé.

"Camarades, nous sommes venu aujourd'hui pour vous dire qu'il s'agit d'une lutte pour la vie et contre la mort. Il ne s'agit pas de savoir qui va gagner entre les catholiques, les évangélistes, les mormons, les presbytériens ou de quelques religion que ce fut ou de non croyants. Il ne s'agit pas de savoir qui est indigène ou qui ne l'est pas. Il ne s'agit pas de savoir qui sont les plus riches ou les plus pauvres. Il ne s'agit pas de savoir qui est de gauche, du centre ou de droite. Il ne s'agit pas de savoir si les meilleurs sont ceux du PAN, du PRI ou du PRD, ou comment s'appelle chacun ou s'ils sont tous aussi mauvais", a conclu David.

Les services de Protection Civile du Gouvernement du Chiapas ont estimé à plus de 15000 indigènes, bases de soutien et sympathisants de l'EZLN sur la place, les organisateurs parlent de 20000 et certains osent même avancer le chiffre de 35000 rebelles cagoulés. Depuis 2001 il n'y avait pas eu un tel rassemblement zapatiste sur cette place.




03/05/2011

Hasta la madre




Una invitación para este domingo 8 de Mayo -17 horas, la cita es en la Plaza Patria.

Por favor lleven poemas propios o de otras/os autoras/es, al fin "la poesía es de quien la necesita"....

"Una huelga de ojos, manos y de besos
una huelga donde respirar no sea permitido,
una huelga donde nazca el silencio
para oír los pasos del tirano que se marcha".
Gioconda Belli

Vamos a reenviar esta invitación para que se unan más voces desde la poesía
porque el lenguaje de los "políticos y los partidos" es insuficiente, deshonesto y corrupto.

Busquemos otras formas para expresar nuestro hartazgo, y un YA BASTA al baño de sangre
capricho de la clase política, de un presidente y de un estado que va perdiendo la razón.


No olviden sus poemas para leer ese día, fotocopiarlos para regalarlos a la gente que pase, no es una convocatoria de poetas, es una llamado a las mujeres y hombres de un pueblo harto de la guerra.

abrazos

y nos encontramos pronto

Colectivo La gata negra